L’ Agence nationale du Développement Professionnel Continu (ANDPC) a publié son rapport d’activité 2024, un document de référence qui dresse un panorama complet du dispositif de DPC. Derrière les chiffres, un constat s’impose : jamais le DPC n’a autant mobilisé les professionnels de santé. Cette nouvelle édition met en évidence une hausse significative de la participation et confirme que la formation continue n’est pas seulement un outil de maintien des compétences, mais aussi un levier stratégique d’amélioration du système de santé.
Des soignants de plus en plus engagés
En 2024, l’engagement des professionnels de santé dans le DPC s’est renforcé. 178 511 soignants libéraux conventionnés ont bénéficié d’une prise en charge par l’ANDPC, soit une augmentation de 13,9 % par rapport à 2023. Au total, ce sont 287 192 inscriptions qui ont été enregistrées, ce qui représente une progression de 15,6 %.
Ces données confirment que les professionnels de santé investissent de plus en plus le DPC, preuve de son rôle incontournable dans le maintien des compétences et la qualité des soins.
La montée en puissance du e-learning
Pour la première fois, le e-learning représente plus de la moitié des inscriptions (50,3 %). Ce tournant traduit l’importance de l’adaptation du dispositif aux contraintes des soignants, qui cherchent à concilier formation et pratique professionnelle. En parallèle, les formations présentielles ne comptent plus que pour 22,6 % des inscriptions, confirmant une transition durable vers des formats numériques et hybrides qui s’installent progressivement dans les habitudes
Des formations ciblées et professionnalisantes
Le rapport souligne également que les formations mono-professionnelles restent largement majoritaires, représentant 93,1 % des inscriptions. Cela reflète la volonté des soignants d’approfondir des compétences directement transposables dans leur exercice.
Autre tendance notable : le développement de l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP). De plus en plus de professionnels s’engagent dans ces démarches, soutenus par l’ANDPC et le Haut Conseil du DPC, qui encouragent le déploiement de programmes intégrés associant formation théorique et analyse des pratiques de terrain.
Un outil au service des politiques de santé publique
Le DPC ne se limite pas seulement à la formation individuelle, il répond aussi à des priorités collectives.
En 2024, plusieurs chantiers prioritaires ont bénéficié du soutien de l’ANDPC :
- Près de 15 000 infirmiers et 12 400 pharmaciens ont été formés à la prescription vaccinale,
- 4 000 pharmaciens ont suivi un programme sur la délivrance d’antibiotiques après TROD, pour lutter contre l’antibiorésistance,
- La réforme de la 4ᵉ année de médecine générale a dynamisé la maîtrise de stage universitaire (MSU) : 1 367 praticiens ont été formés (+37 % par rapport à 2023).
Ces chiffres montrent que le DPC accompagne directement les grandes orientations de santé publique et contribue à transformer les pratiques de manière collective.
Un avenir clair : l’innovation pédagogique
La conclusion du rapport est sans équivoque : le DPC est plus que jamais un pilier de la vie professionnelle des soignants. Pour les organismes de formation, il s’agit d’un défi et d’une opportunité.
Chez Erevo, nous faisons le pari de l’innovation :
- des parcours 100 % adaptés aux soignants libéraux,
- un équilibre entre contenus numériques interactifs et cas cliniques appliqués,
- une pédagogie ancrée dans l’amélioration des pratiques réelles.
Avec une demande croissante de formations en e-learning et une attention particulière portée aux priorités nationales, notre rôle chez Erevo est de transformer cet intérêt en impact concret pour les soignants et leurs patients.
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